dimanche 6 juin 2010

La dure vérité



Ici, dans l'atelier je peins, dehors dans le jardin la nature crée... ffff... quelle leçon...

...que voulez vous, je fais ce que je peux...

mais putain que c'est désolant d'être aussi impuissant...

... tant pis ! je continue.... à peindre....

j'ai comme l'impression qu'aujourd'hui je suis un peintre râleur ...

...je sais, je sais, certains me diront que je râle toujours...

ils ont malheureusement raison les bougres...


1 commentaire:

  1. La nature râle, craque, gronde, tempête, le peintre, imitateur, conspirateur, conspue. Au plus il l'a dénigre, au plus il la bafoue, irréductible égocentrique qu'il se croit supérieur, au plus il l'invente....victime qu'il est étrangement d'elle toujours en amont.
    Peins, peins, jusqu'à te crever les yeux, jusqu'à suinter le sang du christ, jusqu'à pleuvoir sur ton œuvre la déliquescence de ta vie, jusqu'à follement déprendre le quotidien de de son imputrescible "existentialbilité ".
    Un dans le multiple, dans le silence de l'anonymat qui semble de mise, ta voie suit son chemin et me rassure sur mes propres « inconséquences ».
    Râle, craque, gronde, j’entends comme un murmure qui me dit la source et l’eau claire, qui me dit l’amont et la vallée.

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