mardi 1 décembre 2020

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mardi 10 novembre 2020

dimanche 8 novembre 2020

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mercredi 30 septembre 2020

jeudi 24 septembre 2020

vendredi 18 septembre 2020

dimanche 13 septembre 2020

jeudi 10 septembre 2020

mardi 28 juillet 2020

Encore et encore.





Bonjour, 
l’atelier ce matin.
Pigments à la cire.
1,95 x 1,30 m / Juillet 2020

…Mon esprit allait-il recommencer à s’embraser à l’intérieur de mes rêves ? Formes constellées au zénith étincelant du tableau supportées par le bouclier rayonnant de la toile. Allaient-elles recommencer à s’illuminer dans un acte créateur encore tout frais ? Cette vision s’était manifestée comme une attente. Rien n’apparaissait encore. Au-dessus des voix du rêve un silence encore plus profond s’était déployé. Ce silence était l’absence pure et silencieuse. Sa seule existence de forme ronde d’une attente qui se déposait comme une seconde forme. Une forme plus riche autour de la forme du dessin dans sa nudité dont l’immobilité continuait à luire. Jaune. Il y avait comme une seconde lumière comme si l’attente était déjà un accroissement de richesse que je convertissais en couleurs sur une toile dans mes rêves. C’était une attente sans direction. Sans direction comme le rayonnement de l’astre. Pourtant elle était orientée vers le porteur même de cette attente. Vers le rêveur. C’était pour ainsi dire une joie de plus qui m’était adressée celle de faire l’ultime effort. Un ultime effort créateur pour sortir du rêve. Sortir de ce dessin. Sortir de la couleur. Sortir de la forme. Sortir de moi-même…

Christian Astor
Lundi 27 juillet 2020
" Le prince des gastéropodes"

vendredi 24 juillet 2020

Toujours toujours.

Ce matin dans l’atelier, un jour, un autre jour, un jour qui succède aux autres jours dans l’atelier. Guetter l’inattendu, le guetter attentivement et ne plus savoir ce que je guette ; il est juste de me disperser autant mais ce n’est pas encore assez. Je vais bientôt naître, elle rassure mon âge cette impression de n’être encore rien. La tâche du peintreux aveuglé la plus importante : nous transmettre ce qu’il voit et de nous convaincre de sa juste vision, échec de ma peinture, je fais ce que je ne sais pas. 
Comment rendre à la nudité sa grandeur ? 
Beauté des choses oubliées avant qu’elles ne se révèlent. 
Ce matin déjà, avant le chant du coq de mon voisin, j’ai commencé par peindre des taches de couleurs isolées qui ne doivent en aucun cas s’assembler les unes aux autres, peu après les mots ont suivi. Je ne sais toujours pas si je suis né et je ne sais toujours rien mais je l’entoure de tant de coquetteries que je finis par me faire croire que je possède un grand savoir occulte. 
Peinture d'oubli de soi, et de ce que l'on croit voir
ou pourrait voir, peinture de ce que l'on ne sait pas, peinture de sa place dans le tableau.



dimanche 19 juillet 2020

Voilà voilà.




Les hirondelles le bec hors du nid s'envolent tournoient et grincent dans le ciel aigre. Premier rayon du soleil la plume éclate de toute part Jaune du couroucou à tête d’or. Rouge du traquet. Tout ce qui vole tout ce qui trotte tout ce qui rampe s’émeut à travers les herbes marais boues sable. La chaleur étouffe. La lumière aveugle de toute plume de toute couleur du fou de bassan à la mouette rieuse du goéland pygmée à hirondelle de mer des griffettes noires au cormoran voleur de la harpe huppée à l’harelde de Miquelon du plongeon du vanneau à celui de la bécasse et le tourne-pierre et la guignette. Tous mélangent leurs ailes en vol rouge vert bleu jaune orange noir jaune. Blanc dans le gris plombé du ciel appuyé sur le bronze de l’étang unifie la fuite de couleur. Tout volette Tout piaille Tout crie Tout chante.

samedi 4 juillet 2020

Ce matin dans l'atelier.





Herbes. Herbes naissantes au côté de papiers peints à cigarettes. Herbes folles, touffes d’herbes qui m’enveloppent ; j y marcherai à l’aventure durant toute ma vie. Je marche, je marche, et pourtant je suis cloué sur place à peindre l’impénétrable forêt des herbes folles. Je peins les touffes d’herbes entêtées de fleurs. Je suis pris dans les racines des herbes, qui s’enfoncent par-delà la toile et son espace empli de fleurs, par-delà les saisons, par-delà les temps, par-delà tous les temps et tous les espaces.
2,5 x 2 m / 2020. Pigments à la cire et crayons de couleurs.

vendredi 3 juillet 2020

jeudi 2 juillet 2020

Le temps scellé n° 92



Mai / Juin 2020
2,5 x 2 m

lundi 11 mai 2020

samedi 11 avril 2020

vendredi 3 avril 2020

mercredi 1 avril 2020

samedi 28 mars 2020

Palimpsestes de Mars.






























 Encres sur papier Japon
40 x 28 cm