mardi 28 juillet 2020

Encore et encore.





Bonjour, 
l’atelier ce matin.
Pigments à la cire.
1,95 x 1,30 m / Juillet 2020

…Mon esprit allait-il recommencer à s’embraser à l’intérieur de mes rêves ? Formes constellées au zénith étincelant du tableau supportées par le bouclier rayonnant de la toile. Allaient-elles recommencer à s’illuminer dans un acte créateur encore tout frais ? Cette vision s’était manifestée comme une attente. Rien n’apparaissait encore. Au-dessus des voix du rêve un silence encore plus profond s’était déployé. Ce silence était l’absence pure et silencieuse. Sa seule existence de forme ronde d’une attente qui se déposait comme une seconde forme. Une forme plus riche autour de la forme du dessin dans sa nudité dont l’immobilité continuait à luire. Jaune. Il y avait comme une seconde lumière comme si l’attente était déjà un accroissement de richesse que je convertissais en couleurs sur une toile dans mes rêves. C’était une attente sans direction. Sans direction comme le rayonnement de l’astre. Pourtant elle était orientée vers le porteur même de cette attente. Vers le rêveur. C’était pour ainsi dire une joie de plus qui m’était adressée celle de faire l’ultime effort. Un ultime effort créateur pour sortir du rêve. Sortir de ce dessin. Sortir de la couleur. Sortir de la forme. Sortir de moi-même…

Christian Astor
Lundi 27 juillet 2020
" Le prince des gastéropodes"

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