mercredi 28 juillet 2010

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... que faire ?
renoncer ?
non
pas encore
je sais qu'il existe un chemin par où franchir le rubicond
et puis quoi ?
si le besoin s'en faisait absolu
pouvait-on me dénier cette dernière ressource de franchir le sens
sans sens
insensé ?
je me voyais rejoint par les consommateurs culs terreux de cultures à varier
stoppé baratiné
ramené dans mon atelier
ces images ne laissaient place en moi à aucune hésitation...
longues montées en pente douce
rapides descentes
longues descentes en pentes douce
un pas
puis un autre pas
une succession de pas l'un à l'autre liés
mes pieds me poussaient vers l'ailleurs...
à quel moment au juste ?
j'avais en tout cas cessé d'entendre
et ce bruit ?
le bruit du vent ?
le bruit de la mer ?
mes oreilles résonnaient sans que je puisse distinguer si c'était l'une ou l'autre rumeur
tout au bout de la plaine
immense plaine
il me fallut ramper
je me retournais
jetais un regard
les lumières s'étaient affaiblies
puis
éteintes
j'attendais
juste le temps d'un ou deux souffles
les lumières de la ville ne réapparurent point
leur-aurais-je
cette fois
échappé pour de bon ?
Oh cet espoir !
ça me brise les nerfs
ça me fait battre le coeur...
bon et après ?
raison de plus pour ne pas t'arrêter
allons
un peu de courage !
l'atelier est là
une seule haleine suffit
lance-toi et cours...

extrait de "Les fabricants de déserts"
renommé " La parabole de l'aveuglé"
mercredi 28 juillet 2010

1 commentaire:

  1. animal vaincu par trop d'humanité quelle cause épouser sinon le fruit de l'absence et du crotale qui signe le passage du temps !?

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