samedi 16 février 2013

... les mots bleus...




… les ailés zélés bizutent mes esgourdes
siphonnent mon sang avec leurs bouches armées de pals acérés
mais le sentiment de l’art fait taire le parti pris
itou la couleur n’aurait nul besoin du dessin
itou le poète l’emporterait sur l’écrivain
voilà des choses qui n’arriveront jamais à un homme politique
confit dans ses théories et bouffi dans son infaillibilité
si la liberté 
n’est le plus souvent pour l’homme politique 
qu’une dangereuse chimère
son recours à l’autorité put se tromper d’adresse
il suffit que l’homme qui l’a prise 
et à qui on l’a reconnue 
soit un incapable
ou un faible
nous avons le temps
nez en moins
de nous détacher d’un vote auquel nous avons ouvert un large
trop large crédit
au contact des faits
à l’épreuve des réalités toujours moins belles que les espérances
et les promesses
je vois mon tempérament d’opposant s’accentuer…

… cracher c’est la liberté…
… recracher c’est la démocratie…


Christian Astor
samedi 16 février

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