lundi 1 février 2016

Peindre les fluides.




Mon inquiétude est devenue positive au moment où elle a rencontré et épousé étroitement l’élément physique (et par conséquent capable enfin d’un traitement pictural) qui, par son instabilité, son tracas incessant, en est pour moi l’équivalent : l’eau. Aussitôt le spectre émotionnel de ma peinture a changé : ce qui faisait mon angoisse fait le plaisir de l’eau : la mobilité.

L’évolution vers la fluidité s’est faite lentement, l’eau est devenue un élément fondamental de ma peinture et m’aide à traduire en pleine sécheresse méditerranéenne les nouvelles données de ma vision.

Christian Astor
Lundi 1 février 2016

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