Mon inquiétude est devenue positive au moment où elle a
rencontré et épousé étroitement l’élément physique (et par conséquent capable
enfin d’un traitement pictural) qui, par son instabilité, son tracas incessant,
en est pour moi l’équivalent : l’eau. Aussitôt le spectre émotionnel de ma
peinture a changé : ce qui faisait mon angoisse fait le plaisir de l’eau :
la mobilité.
L’évolution vers la fluidité s’est faite lentement, l’eau
est devenue un élément fondamental de ma peinture et m’aide à traduire en
pleine sécheresse méditerranéenne les nouvelles données de ma vision.
Christian Astor
Lundi 1 février 2016
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