jeudi 28 octobre 2010

Le nain

La semaine dernière (mardi)j’ai vu deux nains le même jour. A une heure l’un de l’autre maximum, et dans la même rue. On aurait dit d’une manifestation du hasard le plus pur, d’un exemple tendant à démontrer que la vie décidément n’obéit à aucune loi.
Comme si l’on ne savait jamais ce qu’il va arriver dans cinq minutes !
Moi, les nains, ça me fascine depuis toujours. Chaque fois que j’en vois un, j’en ai quasi le souffle coupé. Regarder un nain, c’est pour moi comme d’assister à un tour de magie. Nombreux sont ceux qui pensent qu’un nain, c’est comme un petit enfant. Même que c’est là une des premières pensées qui leur passe par la tête : eh bien moi non.
Parce que moi les nains, je n’arrive jamais à croire que ça a pu avoir une enfance. Et toujours m’imagine que celui que j’ai devant moi n’a pas changé depuis sa naissance - même lorsque le dit nain à quasi la soixantaine. Non les nains, ça n’a qu’un âge : dès la naissance. Apprendre à lire et à écouter à un nain ? Bagatelle que tout cela : toujours le nain sait tout avant d’apprendre.
A dire toutes ces choses, ne croyez pourtant pas que je ne fasse pas très attention à ce que je pense. Je n’ai, non, aucune envie de blesser quiconque. Je sais parfaitement que les nains sont des gens sensibles et pleins de compassion qui doivent se débrouiller de problèmes bien extraordinaires : loin de moi de leur enlever ça.
Il n’empêche : les nains ont pour moi quelque chose de magique...
Peut-être était-ce qu’il y avait ce jour là manifestation et qu’à une heure l’un de l’autre j’en avais rencontré tous les délégués, l’un et une heure après, son ombre. 

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